Depuis fin novembre dernier, 2640 cas cliniquement évocateurs de chikungunya ont été enregistrés à Saint-Martin. L’institut précise que la tendance est à la baisse depuis le début du mois. L’épidémie est toujours généralisée à l’ensemble de l’île, qui est placée en phase 3b du programme de surveillance, d’alerte et de gestion des épidémies (Psage). La prévention est le moyen le plus efficace de combattre le virus.
Point épidémiologique aux Antilles : Placée en phase 3a du Psage, la Martinique est toujours la plus touchée par le virus. Le nombre de cas cliniquement évocateurs est estimé à 7630. Les indicateurs indiquent une accélération de l’épidémie et une généralisation géographique.
A Saint-Bartélemy, le nombre de cas est estimé à 420. Les indicateurs montrent un recul de l’épidémie sur l’île, placée en phase 3a du Psage (épidémie avérée).
En Guadeloupe, la situation évolue peu. Toutefois, le virus a été décelé dans de nouveaux secteurs. 1960 cas cliniquement évocateurs ont été enregistrés dans l’archipel, en phase 2 du Psage (circulation virale modérée).
En Guyane, 30 cas ont été confirmés (20 autochtones et 10 importés) et 2 cas probables. La majorité des cas a été localisée à Kourou. La situation correspond à la phase 2 du Psage (transmission autochtone modérée).
Signes et symptômes : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indique que le chikungunya «se caractérise par l’apparition brutale de fièvre souvent accompagnée d’arthralgie (douleurs articulaires). Les autres signes et symptômes communs sont notamment myalgies, céphalées, nausée, fatigue et éruption». Le traitement est essentiellement symptomatique.
Pour lutter contre les piqûres de moustiques, la population est invitée à porter des vêtements longs et utiliser des répulsifs.
D'après http://www.sxmfaxinfo.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Laissez un commentaire en cliquant sur ce lien. Attention! Tous les commentaires sont modérés sans pitié ;-)