Le passage du cyclone Gonzalo a eu pour effet de modifier l’aspect des plages, parfois de manière considérable. Pour les restaurateurs, cela signifie surtout un manque à gagner important lorsqu’ils n’ont plus d’espace ou peu pour vendre leurs transats aux touristes. Face à l’envie qui pourrait prendre à certains de réensabler eux-mêmes, un rappel de la réglementation s’avère utile : il est illégal de modifier le domaine public maritime naturel sans une autorisation préalable des autorités compétentes. Pour Saint-Martin, il s’agit du service environnement de la Collectivité.
Quand la loi n’est pas respectée, les contre-venants s’exposent à une amende. Au-delà de l’aspect juridique, cette pratique peut avoir de graves conséquences pour l’environnement et l’écosystème.
Interrogé sur cette problématique, Julien Chalifour, responsable du pôle scientifique de la Réserve naturelle, répond que l’impact est fonction de la provenance du sable : «s’il a été pompé dans la mer, la faune endogée, c’est-à-dire celle qui vit à l’intérieur des sédiments, tels les mollusques, les coquillages, peut être touchée», commente-t-il. De plus, lorsque des machines sont utilisées pour réensabler, «les sites sont rendus impropres à la ponte des tortues marines qui ne seront plus capables de creuser dans cet environnement modifié». Enfin, une telle intervention peut altérer toute la courantologie d’une zone, «ce qui n’est pas anodin», et également ramener une pollution qui n’était pas présente sur les lieux auparavant, quand le sable y a été exposé.
Source: Le Pélican
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