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Afin de limiter les risques d’intoxication alimentaire, la préfecture met à jour la liste des poissons impropres à la consommation.
Gambierdiscus toxicus : c’est le nom de la micro-algue qui gâche la vie des amateurs de poissons. Cette micro algue est en effet responsable d’une intoxication alimentaire grave que l’on nomme la ciguatera ou la gratte.
En mangeant ces micro-algues présentes dans les récifs coralliens abîmés, les poissons herbivores se chargent de toxines. Or, ces poissons sont ingérés à leur tour par des poissons carnivores, eux mêmes maillons de la chaîne alimentaire au bout de laquelle ont retrouve les poissons plus gros, rendus impropres à la consommation pour l’homme en raison de la toxicité accumulée dans leur chair.
ESPÈCES VÉNÉNEUSES
Les symptômes de la ciguatera se manifestent généralement entre deux et douze heures après avoir mangé le poisson. Les plus courants sont les nausées, vomissements, diarrhées, maux d'estomac, sensations de picotements ou d'engourdissement autour des lèvres, du nez, des mains, des pieds et en d'autres endroits de la peau, maux de tête, démangeaisons, ralentissement du pouls… Les fortes intoxications, qui sont exceptionnelles, peuvent provoquer des paralysies, le coma et la mort.
Les effets sur la santé humaine sont tels que la préfecture de Guadeloupe vient de rappeler, à travers une plaquette, les poissons à ne pas consommer. Carangue jaune, grande sériole, vieille à carreaux ou barracuda, potentiellement toxiques sont ainsi interdits à la consommation. «Une identification précise des espèces permet de limiter les risques d’intoxication, aussi il convient que chacun, pêcheur ou consommateur, soit vigilant vis à vis des espèces pouvant présenter un risque, en particulier les pagres et les carangues», indique la préfecture de Guadeloupe. La mise en garde s’adresse aux pêcheurs professionnels ou amateurs, aux consommateurs invités à être prudents quant à l’origine du poisson qu’ils achètent, en évitant notamment l’achat d’espèces qu’ils ne connaissent pas auprès de vendeurs itinérants. «En cas d’achat d’espèce dont on n’a pas l’habitude, il convient d’interroger le poissonnier ou le pêcheur afin de se faire préciser l’espèce ainsi que le lieu de pêche», conseille la préfecture. Les professionnels de la restauration sont également invités à ne pas commercialiser les espèces vénéneuses mentionnées sur la plaquette.
En cas de troubles digestifs* après un repas, il convient de consulter son médecin rapidement et de conserver les restes du repas au congélateur, ce qui permettra la réalisation d’analyses afin d’identifier l’origine de l’intoxication.
* En cas de problème vous pouvez contacter l’ARS au 05 90 41 02 00. Les suspicions d’intoxication liées à la ciguatera, même isolées, sont à déclarer à l’Agence régionale de santé (ARS) et à la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF).
Source: Le Pélican
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